Valparaiso mon Amour

Publié le par Mélanie

Bon, Santiago c’est sympa, mais comme le fait remarquer si judicieusement le Lonely Planet, ‘it ain’t Paris’ ! En trois jours j’ai vu tout ce que je voulais voir – enfin ce que je POUVAIS voir, pour être exacte, une bonne partie des monuments étant fermés pour rénovation depuis le tremblement de terre. Le quatrième jour j’ai donc fait mes bagages pour la cinquante-sixième fois (oui j’ai compté) et je suis partie pour Valparaiso.

 

Valparaiso a beau n’être qu’à deux heures de route de Santiago, ça n’a RIEN à voir. Deuxième ville la plus importante et capitale culturelle du Chili (ça c’est encore le Lonely Planet qui le dit), Valparaiso est mille fois plus jolie, plus calme et plus agréable à vivre que Santiago (ça c’est moi qui le dis).

 

Je me suis donc vue dans l’obligation de prolonger mon séjour sur place (vis ma vie de martyre).

 

Au programme de ma paradisiaque semaine valparaisienne : soleil, promenade dans les ruelles, détente, visite de mon entreprise partenaire Marine Farms (comme d’habitude bientôt un article plus détaillé à ce propos), soleil, détente, travail, promenade dans les ruelles, dégustation des meilleures empanadas que j’aie jamais mangées, cinéma (‘Nine’ de Rob Marshall, pas fameux), détente, travail, balade sur les docks, bouquinage dans le charmant petit jardin de mon hôtel, soleil, promenade dans les ruelles, soleil, promenade, soleil, promenade…

 

…Ah, et… Piqûres d’insecte aussi. Enfin je dis ‘insecte’ faute de mieux parce que je sais pas trop ce que peut bien être la bestiole profondément maléfique qui m’a piquée comme ça : pire que les bedbugs à Bali, pire que les sandflies en Nouvelle-Zélande, ça fait presque deux semaines que ça me démange sans répit, crèmes apaisantes, antistaminiques, rien n’y fait.

 

…Ah, et… (bon là normalement si vous êtes un peu intelligents et que vous avez saisi que mon style littéraire suit une logique relativement simple, vous devez vous douter que ce que je vais écrire est forcément quelque chose de négatif, et de pire que les piqûres d’insecte) … Alors voilà : je m’ai faite mordre par un sale cabot.

 

Rien de bien grave hein, il a juste croqué dans mon mollet vite fait et j’ai même pas mal, donc à mon grand regret je vais devoir vous épargner mes lamentations pleurnichardes au sujet d’une hypothétique balafre qui défigurerait atrocement ma jambe gauche, ou bien au sujet d’une future claudication due à une blessure gangrénée mal soignée dans un hôpital miteux. Dommage. Ça aurait fait un beau sujet d’article.

 

Cela dit, le clebs en question étant un chien des rues m’ayant attaquée sans provocation (non mon air fourbe et mon regard mesquin ne constituent pas une provocation, dans le cas d’un chien errant) (‘tu es un traître, comme ta petite taille le laissait deviner !’), il y a un risque de rage. Ah ah !

 

Alors au-delà du fait que ça constitue un excellent sujet de plaisanterie (je rends à ce propos hommage à LF et à son sobre et sublime ‘telle Faf, elle a la rage’), ça signifie aussi que je vais devoir me faire vacciner. Et comme si ça suffisait pas, apprenez mes amis que le sérum antirabique, c’est pas UNE injection mais CINQ. I’m God’s personal joke.

 

J’aime Valparaiso !!! Pas sûr que ça soit réciproque.

 

 

P1080810

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F
<br /> Est ce qu'on a des nouvelles du chien ?<br /> Je suis un peu inquiet...<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Je l'ai adopté<br /> <br /> <br /> <br />