If you’re going to Saaaan-Fraaaan-ciscoooo…

Publié le par Mélanie

Désolée j’ai pas pu m’en empêcher, j’aime tellement mettre des titres évocateurs en tête de mes articles ! …Nan mais en plus ça aide vachement, comme ça les gens sont prévenus direct que je vais pas parler de Tombouctou ou d’Ulan Bator. C’est si pratique les titres.

 

Bon j’ai regardé, depuis le début vous avez subi en silence

3 titres de film (Rio ne répond plus, The boat that rocked, Queensland de la mort)

7 titres de chansons (Kiwi c’est fini, Green tee-shirt, Once upon a time in Gili Trawangan, Just another day for me and me in paradise, On fait le bilan, Ce rêve bleu, Let’s get it started)

2 titres de bouquin (Valparaiso mon amour, Exercices de style)

1 titre de bd (Les quatre as)

1 show américain (Holiday on ice)

1 programme télévisé (Vis ma vie de flic à Rio de Janeiro)

…Je vous trouve particulièrement endurants et je vous félicite. Cela dit ya rien à gagner, autant vous prévenir tout de suite. (Nan mais vous voulez pas que je vous offre une médaille pour vous récompenser d’avoir lu mon blog, non plus ? On croit rêver.)

 

N’empêche, au-delà de mon inclination pour les titres un peu kitch, je dois admettre que dans ce cas précis ça colle plutôt pas mal. A mon arrivée à San Francisco cet air est resté accroché à mes pensées, et encore aujourd’hui quand je passe en revue les souvenirs de mon séjour, c’est cette chanson que j’associe automatiquement aux images de la ville.

 

Trêve de poésie, faisons preuve de pragmatisme. Avant de me lancer dans un récit sans fin, je vais planter le décor avec ordre et méthode.

 

Le lieu : San Francisco. En long, en large et en travers, depuis le Financial District jusqu’à la banlieue d’Oakland, en passant par Northern Beach and the Hills, SOMA, Ocean Beach, Chinatown et l’île d’Alcatraz. Et aussi Haight, Mission, Castro, le Civic Center, Japantown, Embarcadero, la Marina, Forest Hill, le parc du Presidio et le Golden Gate. San Francisco, quoi !

 

Le temps : superbe, merci ! …Oups, pardon, on parlait de la durée uhuh (nota bene : n’oubliez pas de faire le compte du nombre de claques à me donner à mon retour). Quinze jours. Relativement à mon planning de voyage, c’est trop. Relativement à la ville en elle-même, c’est pas assez.

 

Les personnages : moi. Mais pas que. Parenthèse de deux semaines dans mon escapade solitaire, San Francisco c’est l’endroit où j’ai retrouvé du même coup ma cousine Agathe, et ma petite famille au presque complet. Une grande bouffée d’air familial dans la figure !

 

Premièrement, Agathe.

Agathe (Pépette, Gigi, Jean-Paul), c’est ma cousine. Mais je pourrais dire ma sœur (haaaaaaaan, c’est si mignon ! vas-y pleure mon Gi, t’as le droit !). Pépette a 19 ans et elle est arrivée à SF quelques jours avant moi pour être jeune fille au pair dans une famille franco-américaine pendant deux mois. Le problème de Pépette, c’est qu’elle a plein de mauvaises habitudes. Pépette aime manger des hamburgers et des sundaes (et aussi en vrac : des sushis, des bagels, des bonbons, de la pate à cookies et des frites), mettre à sac les magasins de fringues, ricaner bêtement, faire doudou avec tout ce qu’elle peut trouver (genre avec MES doudous), et surtout, surtout, Pépette aime faire la nouille. Et mon problème à moi, c’est que j’ai les mêmes problèmes que Pépette. Je vous laisse imaginer le résultat. Mon Gi tu vas me manquer.

 

Deuxièmement, la famille.

Comme vous le savez peut-être, mon petit frère vit depuis quelques années à Los Angeles, et les parents ont profité de mon passage en Californie pour organiser une petite réunion de famille à l’autre bout du monde. On s’est donc tous retrouvés à San Francisco pour quelques jours : les parents, Yukel, sa femme Katie, et moi. Un grand moment d’émotion… (Pour ceux qui connaissent le Daddy, visualisez-le en train de gesticuler en haut d’un escalier en criant ‘la voilà, la voilà !’, avec son caban rouge et ses sandales, le menton qui tremble et la larme à l’œil, et vous obtiendrez plus ou moins la scène mythique de nos retrouvailles.) Je vous aime, la famille !!!

En attendant que je vous raconte tout ça - nan mais je vais pas publier un seul article sur SF quand même, ça craint ! du coup j’en ai écrit un long que j’ai scindé en deux, avec une tactique de transition des titres hyper réfléchie, en plus comme vous êtes un peu bêtes ça devrait passer nickel, ça va être super vous allez voir – BREF, en attendant que je vous raconte tout ça, quelques petits constats en vrac…

 

Constat n°1 : j’ai une bonne tête.

Contrairement à tous les jeunes voyageurs que j’ai croisés ici, lors de mon arrivée sur le territoire américain je ne suis pas passée par la petite salle. …‘La petite salle’ ? Mais siiiii voyons, ‘la petite salle’, le légendaire bureau de la douane où on se retrouve cloitré pendant des heures avec tous les Pakistanais et les Afghans qui débarquent à la frontière afin de subir un interrogatoire en profondeur, et où on implore à genoux un douanier suspicieux de nous accorder un visa de trois mois parce qu’on est pas un terroriste et qu’on vient pas voler le travail d’un bon Américain. Moi ya pas eu besoin. La dame de la police rien qu’à ma tête elle a bien vu que j’étais quelqu’un de sérieux.

 

Constat n°2 : je suis devenue radine.

Après deux mois de grande vie en Amérique du Sud, les Etats-Unis, c’est cher. Quoi, $18 pour un lit dans un dortoir qui sent la soupe, tu m’as prise pour un pigeon ? $6 le bagel sans compter les taxes, et pourquoi pas 100 balles et un mars pendant qu’on y est ? Ça risque de me faire un choc quand je vais rentrer, moi.

 

Constat n°3 : je suis fringuée comme un sac.

Cette réflexion me frappe de plein fouet : je ne suis plus faite pour la ville. Ça fait six mois que je porte les mêmes vêtements en continu, mes pantalons ont déteint, mes tee-shirts ont des bouloches et des tâches un peu partout, j’ai fait le tour des 8 combinaisons de fringues possibles (2 pantalons x 4 tee-shirts = un choix relativement restreint pour une petite parisienne branchouille), et si mon no-look passe relativement bien dans les trous paumés et les pays en voie de développement, à San Francisco c’est mon fashion instinct qui reprend le dessus : oh-my-god, comment vais-je faire sans mes petites robes, mes bottes, mes vestes et mes accessoires ??? Bref non seulement je suis fringuée comme un sac, mais en plus je suis superficielle. Une association qui craint d’autant plus.

 

Voilà, sur ces considérations de la plus haute importance, je vous quitte. J’ai des trucs à faire.

 

…Et comme dirait le fameux magazine :

 

A suivre…

 

 

P1010027

 

 

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F
<br /> Nous avons été heureux de t'embrasser, tu ne sais pas à quel point !<br /> <br /> Merci pour cette photo...<br /> <br /> Bisous<br /> <br /> Papa<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Je t'aime!!!<br /> <br /> <br /> <br />